Maubeuge Val de Sambre

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communauté d’agglomération du Nord, associant 43 communes et 125 200 hab. sur 34 630 ha. Maubeuge (siège), Aulnoye-Aymeries, Bachant, Berlaimont, Boussois, Cousolre, Feignies, Ferrière-la-Grande, Hautmont, Jeumont, Leval, Louvroil, Marpent, Pont-sur-Sambre, Recquignies, Rousies ont plus de 2 000 hab.

Mairieux (720 Mairieusiens, 649 ha) est à 5 km au NNE de Maubeuge, traversée par la N2 à l’ouest au hameau de la Grisoëlle et ponctuée par les forts des Sarts et d’Héron-Fontaine; elle n’avait que 450 hab. en 1968, a crû jusqu’en 1999 et a perdu 80 hab. depuis.

Gognies-Chaussée (740 Gognisiens, 794 ha), à 8 km NNO de Maubeuge, est frontalière. La frontière suit ici une chaussée Brunehaut issue de Bavay, où s’alignent de part et d’autre les maisons; haras, château de Contreuiil. Le nombre des habitants a peu changé depuis 1840; il a baissé de 60 hab. après 1999.

Bettignies (320 Bettigniens, 462 ha), 7 km au nord de Maubeuge sur la N2, est également frontalière, la frontière faisant une pointe avancée vers le sud; +50 hab. après 1999.

Bersillies (260 Bersillais, 283 ha) est à 6 km NE de Maubeuge et a un fort.

Villers-Sire-Nicole (1 020 Villersois, 845 ha) est un village-centre frontalier dans la vallée de la Trouille, à 8 km au NE de Maubeuge, dont le finage avance en pointe vers la Belgique; un camping. Sa population était montée à plus de 1 400 hab. en 1886 et diminuait depuis, mais elle a repris 60 habitants après 1999.

Vieux-Reng (890 Vieux-Rengtois, 1 164 ha) est une commune frontalière, 9 km au NE de Maubeuge. Le fort de la Salmagne, à l’ouest, faisait partie de la défense de Maubeuge et combine des défenses de l’époque Séré de Rivière et de l’époque Maginot. Vieux-Reng a absorbé les anciennes communes de la Salmagne à l’ouest en 1807, dotée d’un fort, et de Lameries en 1826, à la frontière à l’est, face à la belge Grand-Rang qui est dans la commune d’Erquelinnes. Au sud-ouest, le finage contient une partie de l’aérodrome de Maubeuge. La population avait ainsi atteint 960 hab. en 1851 et s’est assez longtemps maintenue à ce niveau; elle a décliné après 1962 mais a repris 70 hab. depuis 1999.

Élesmes (1 000 Élesmois, 623 ha) est à 4 km NE de Maubeuge et accueille, avec Vieux-Reng, le petit aérodrome de Maubeuge, dit de la Salmagne ou Maubeuge-Élesmes-Vieux-Reng (coes XME et LFQJ), doté d’une piste bitumée de 1 300 m, avec aéroclub, vol à voile et parachutisme; ancien fort de l’Épinette à l’est. Sa population, distribuée sur plusieurs «rues», est à son maximum historique après avoir augmenté de 120 hab. depuis 1999.

Assevent (1 830 Asseventois, 187 ha) est une commune peu étendue juste à l’est de Maubeuge sur la D959, au sud de la voie rapide D649. Elle avait 70 hab. de plus en 1999.

Cerfontaine (710 Cerfontainois, 387 ha) est à 5 km ESE de Maubeuge sur la D936; hameau du Diable à l’ouest sur la même route; redoute de Ferrière au sud dans la commune. La population, assez stable depuis les années 1950, a augmenté de 140 hab. après 1999.

Colleret (1 630 Colleretiziens, 1 879 ha dont 232 de bois) est à 9 km ESE de Maubeuge, au sud de Jeumont, sur la D936 et touche à la frontière belge à l’est, près du château de Branleux; elle a une maison de retraite (le Verlaine, 30 sal.) et conserve tout au NO un fort de Maubeuge de 1878 sur le relief, dit fort de Cerfontaine, entouré de bois et de douves en eau. La population est stable depuis 1960. Au nord le hameau d’Ostergnies, de pierre bleue, offre une vue étendue.

Bousignies-sur-Roc (400 Bousigniens, 1 214 ha dont 418 de bois), 18 km ESE de Maubeuge, est une commune du département du Nord, entourée sur trois côtés par le territoire belge (mais sans route transfrontalière) et calée dans la vallée de la Hante. Des carrières y ont été exploitées; «sur Roc» a été ajouté en 1909. La commune avait 810 hab. en 1881, 410 en 1999.

Aibes (380 Aibois, 923 ha) est à 13 km ESE de Maubeuge sur la D963; château de Boutigny au SE.

Quiévelon (140 Quiévelonnais, 435 ha) est à 12 km ESE de Maubeuge.

Obrechies (280 Obréchiens, 545 ha) est à 8 km SSE de Maubeuge, de part et d’autre d’un vallon débouchant sur la Solre face à Damousies (Cœur d’Avesnois). Elle a une église du 16e s. inscrite pour sa charpente; hameau du Fayt au sud.

Ferrière-la-Petite (1 070 Ferriérois, 535 ha) est dans la vallée de la Solre à 5 km SSE de Maubeuge, au confluent d’un vallon venant de Quiévelon. Elle offre un musée de la faïence et de la poterie, que des artisans belges avaient diffusées dans la commune à partir du 18e s. La population de Ferrière fluctue autour du même niveau depuis un siècle; elle a toutefois perdu 70 habitants après 1999.

Neuf-Mesnil (1 310 Neufmesnilois, 121 ha) est une très petite commune juste au SO de Maubeuge, entre Feignies au nord et Hautmont au sud, à l’écart de la vallée de la Sambre. Elle accueille les constructions Cerri (50 sal.) et l’atelier de mécanique Assistech (40 sal.). La commune, qui n’avait que 250 hab. en 1850, était passée à 2 000 en 1901 et s’est lentement dépeuplée depuis, perdant encore 90 hab. après 1999.

Vieux-Mesnil (540 Vieux-Meslinois, 599 ha dont 99 de bois) est à 9 km OSO de Maubeuge dans un vallon affluent de la Sambre; hameau-rue de Manissart au nord. Le finage englobe au nord-est le bois de Hoyaux et combine un secteur de prés et un secteur de grande culture. On y voit quelques restes d’un aqueduc romain vers Bavay, qui est à 7 km au NO. Sa population croît un peu depuis les 380 hab. de 1975.

Boussières-sur-Sambre (530 Boussiérois, 328 ha), à 9 km au SO de Maubeuge, est une commune fleurie (trois fleurs) sur la rive gauche de la Sambre où elle a une base nautique. Son nom était Boussières jusqu’en 1931. L’habitat se prolonge vers le NE par la Rue d’Hautmont. Sa population a très peu varié tout au long du 20e siècle. Elle a gagné 90 hab. après 1999.

Saint-Rémy-du-Nord (1 110 Saint-Rémysiens, 591 ha) est à 8,5 km au SO de Maubeuge, juste sud d’Hautmont dans la vallée d’un ruisseau qui conflue avec la Sambre à l’entrée d’Hautmont. Elle s’est nommée Saint-Rémy-Malbâti durant tout le 19e s. et a fini par obtenir de changer de nom en 1912; elle avait alors 1 000 hab., a crû jusqu’en 1962 (1 400 hab.) et perd des habitants continûment depuis (-170 hab. depuis 1999). Elle accueille Flamme-Assainissement (160 sal.) et le recyclage ARDF (35 sal.).

Limont-Fontaine (560 Limontois, 678 ha), 11 km SSO de Maubeuge, associe depuis avant 1794 deux villages distincts. Limont est au sud, dans le vallon d’Éclaibes, avec un jardin botanique; Fontaine est au nord sur le plateau troué de carrières, dont une avec un étang de 7 ha au fond. Tout au SE près d’Écuélin, le finage se prolonge dans les bois par une queue en clairière distorte qui contient le très petit hameau des Fourneaux. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Éclaibes (270 Éclaibois, 489 ha dont 150 de bois), 12 km au sud de Maubeuge, est dans le même vallon que Limont, avec un étang et quelques restes d’un château féodal à tours et douves. La N2 (D602) traverse le finage à l’est, par la Ferme de la Belle Hôtesse.

Beaufort (1 030 Beaufortois, 1 276 ha) est à 9 km au sud de Maubeuge. Le village est près de la source du ruisseau d’Éclaibes, et conserve les ruines d’une tour sarrasine (donjon du 12e s.); hameau de Ropsies à l’est. La N2 traverse la commune avant d’arriver à Maubeuge. Les pépinières de Beaufort emploient 30 salariés à l’aménagement d’espaces verts. La population communale est très stable depuis 1960; elle a culminé à 1 300 hab. en 1861.

Écuélin (140 Écuélinois, 340 ha) est à 14 km SSO de Maubeuge et conserve la chapelle (13e s.) d’une ancienne commanderie d’hospitaliers, et un château; elle a une part de la réserve naturelle du bocage de Marache (7 ha).

Saint-Remy-Chaussée (520 Saint-Rémisiens, 517 ha) est à 17 km SSO de Maubeuge dans la vallée de la Tarsies; son complément de nom vient de la chaussée Brunehaut de Bavay (D961) qui traverse la commune; +40 hab. après 1999.

Monceau-Saint-Waast (460 Moncéens, 593 ha) est à 18 km SO de Maubeuge, dans la vallée de la Tarsies juste à l’aval de Saint-Remy-Chaussée, dont elle est séparée par la D961 rectiligne; elle avait déjà ce nom en 1793 et sa population n’a guère changé depuis. La voie ferrée Valenciennes-Thionville traverse le finage à l’ouest; quelques hameaux se dispersent, dont le Bout du Diable tout au SO. La population a baissé de 40 hab. après 1999.

Sassegnies (260 Sassegnisiens, 415 ha), 20 km au SO de Maubeuge, est sur la rive gauche de la Sambre, que suit la voie ferrée de Paris à Saint-Quentin et Maubeuge; son finage s’appuie à l’ouest sur la forêt de Mormal.

Noyelles-sur-Sambre (280 Noyellais, 649 ha), 21 km au SO de Maubeuge, est sur la rive droite de l’Helpe et la moitié de son territoire est occupé par les fonds humides de la vallée de la Scarpe et du confluent de l’Helpe; camping. C’est le pays natal du peintre Marcel Gromaire (1892-1971), qui y est enterré et dont une toile orne l’église du 18e s. La mention «sur Sambre» est de 1962; la population est restée sensiblement au même niveau pendant tout le 20e s. mais a baissé de 60 hab. depuis 1999.